Gilles Klopfenstein vient de quitter L’Évasion en juin pour un nouveau projet, plus personnel, mais toujours avec son piano, compagnon de toujours. Il s’est d’ailleurs aussitôt produit en solo dès la fin du mois, et se replonge dans son clavier à nouveau cette fin juillet pour un concert privé à Hinsbourg, avant de se produire sur scène avec ses compos et ses reprises le mercredi 11 août à 15h à La Petite-Pierre, dans le cadre du festival Au Grès du Jazz (sur réservation).
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Gilles Klopfenstein reste fidèle à son instrument de prédilection, le piano, qu’il a commencé dès l’âge de 4 ans. Ce qu’il aimait, déjà à l’époque? Toutes les émotions très fortes que procure la musique, influencé peut-être par Nana Mouskouri qu’écoutait sa mère. «Elle chante la vie, l’amour, les destinées. C’est un mode de vie, ses paroles, une thérapie. Que ce soit gai ou triste, c’est la vie qui est chantée sur scène.»
Plus tard, il a participé à de nombreux concours, Yamaha notamment, y compris lors d’une finale sud-européenne à 13 ans à Palma de Majorque, avant de pratiquer le jazz au Conservatoire de Strasbourg.
Piano voix, piano bar, il a longtemps joué en solo lors de vernissages et autres événements privés avant de rejoindre, en 2008, L’Évasion et ses différents groupes (Cachou-Cachou, Sirocco Jazz, Sepia Mambo…). Ce fan de variété internationale, d’Elvis Presley, de Bruce Springsteen ou de Keith Jarrett, aime «exister par la musique, transmettre des émotions, être sur scène…» Parce que, derrière tout cela, il y a «la joie de vivre». Et peut-être aussi «l’amour avec un grand A – inexplicable, incroyable».
Aujourd’hui, il reprend la route en solo, dans le nord de l’Alsace, avec des souvenirs plein la tête: les tournées (à Paris, en Charente, en Charente-Maritime…), « les belles choses et les grands moments » vécus avec ses collègues. Des « émotions au maximum ».
Toute l’équipe de L’Évasion lui souhaite bon vent… et bonnes cordes!