Sur la photo, en haut: Roger Denis, Thierry Muller, Jean-Michel Guillon (coordinateur de Sélest’Art 2019) et Apolline Grivelet (artiste exposant son œuvre dans le cadre de la biennale). En bas, Anne Obermuller et Guillaume Kantor.
Ils mesurent, coupent, vissent, attachent… Céline Modéré-Adam, Roger Denis, Guillaume Kantor, Thierry Muller et Anne Obermuller, de l’équipe de l’Espace d’échanges culturels de L’Évasion, participent depuis le début de la semaine à l’installation de « Cabane en papier », une œuvre d’Apolline Grivelet présentée dans le cadre de Sélest’Art 2019.
« Pour la biennale d’art contemporain de Sélestat, l’artiste a imaginé une cabane entièrement constituée d’encyclopédies dont les éléments de base sont rendus obsolètes par leur digitalisation. Préalablement, elle ensemence certains des ouvrages de mycélium (l’appareil végétatif des champignons). La construction de papier reste une véritable bibliothèque du savoir. A la fois massive et fragile, elle est lentement reconquise par la nature qui l’a inspirée. Les champignons s’en nourrissent, se développent et fructifient sur la surface des encyclopédies », explique Sélest’Art dans son programme.
Une œuvre à découvrir du 28 septembre au 27 octobre sur la place du Général-de-Gaulle, près du Château d’Eau de Sélestat, dans le cadre de la 23e édition de la biennale d’art contemporain.
En fin de semaine, ils sont intervenus sur « 30 tonnes de sable ». Installée sur le parvis de la Bibliothèque Humaniste, l’œuvre signée Anne Houel interroge sur les mutations architecturales et l’évolution du tissus urbain, entre construction, démolition et reconstruction. Ce à quoi peuvent participer les passants avec les jardinières et les pelles mises à leur disposition… et à leur image de la ville idéale reproduite en direct.
Retrouvez « Cabane en papier », « 30 tonnes de sable » et toutes les autres œuvres dans le programme officiel de Sélest’Art 2019. Et en ville jusqu’au 27 octobre!